Pour s'y retrouver plus facilement et devant les demandes faites, voici un aperçu du plan de la ville vous y trouverez également plus bas quelques lieux à découvrir de notre belle ville :
Ci dessous un descriptif avec
en rouge les aménagements à venir
A : Porte et Tour de SOUS-MURMonument Historique du XIIIe siècle et 1502, la protection de la porte basse du faubourg de Sous-Murs était assurée par une avant-porte – une barbacane – à l’intérieur de laquelle se trouvait un bâtiment à usage d’octroi destiné à prélever l’impôt sur les marchandises entrant en ville.
La petite tour d’artillerie de Sous-Murs bâtie au début du XVIe siècle, protégeait la porte toute proche. En forme de fer à cheval, elle présente une salle unique pourvue d’embrasures latérales destinées au flanquement. De là, des arquebusiers pouvaient contrôler les abords immédiats, tandis que des canons de petit calibre pouvaient prendre place sur la terrasse.
B : Tour MIROTCette tour est à la jonction entre l’enceinte urbaine et celle du faubourg de Sous-Murs. Construite durant la décennie 1470, elle protégeait la porte Henri-IV, qui assure la communication entre la ville et le faubourg. Ses ouvertures de feu ont été maladroitement exécutées et son rayon d’action est limité. La toiture est recouverte de pierres plates, des laves pour protéger sa terrasse.
C : Tour de SAINT FERJEUXCette tour se situe au Sud Ouest de la ville. Elle fût édifiée au milieu du XIVè siècle et porte le nom d’un prieuré (démoli en 1673). Carrée et de dimensions modestes, elle se révèlera inadaptée aux progrès grandissants de l’artillerie.
A la fin du XVe siècle, cet ouvrage fut arasé afin de laisser place à une nouvelle tour d’artillerie cylindrique. Première de ce type à avoir été construite à Langres. Les murs sont très épais (jusqu’à six mètres), les deux salles voûtées sont équipées de huit casemates de tir et la terrasse sommitale accueillait des canons de gros calibre destinés à protéger le flanc sud des fortifications.
D : Tour MICHAUXCette tour fût édifiée au milieu du XIVè siècle et protége les quartiers sud de la cité. Elle est équipée de trois salles superposées pourvues d’embrasures permettant la défense de la base des fortifications.
Lors de la rénovation des remparts au milieu du XIXe siècle, cet ouvrage fut complètement transformé. Les salles furent comblées et les parements totalement repris. Jusqu’à cette époque, une galerie couverte protégeait le chemin de ronde et les guetteurs des intempéries ; elle fut progressivement démontée entre 1814 et 1847.
E : Porte de MOULINPorte principale de l’enceinte sud, construite au milieu du XIVe siècle, elle est de forme quadrangulaire équipée d’une ouverture en arc brisé et d’un corps de garde, elle ouvre sur la voie romaine cardo maximus de la cité gallo-romaine. Cet axe nord-sud constitue l’axe majeur de Langres. Elle est principalement bordée de demeures du XVIIe et du XVIIIe siècle, le plus souvent dotées d’aménagements commerciaux en rez-de-chaussée.
Cette porte dite « du Moulin-à-Vent » existera jusqu’à sa démolition en 1857. Trois siècles durant, elle coexista avec l’actuelle porte des Moulins bâtie plus au sud en 1647.
F : Porte des AUGES Et Tour ROUGELa Tour rouge (1ère photo) a été bâtie au milieu du XIVe siècle, lors de l’intégration des faubourgs sud dans l’enceinte urbaine. De plan carré, elle est équipée d’embrasures et coiffée d’une toiture. Le parement d’origine à bossages confère à cette tour la teinte ocre qui lui vaut son nom
La porte des Auges qui s’ouvre sur les fortifications au sud. Une dame (tourelle pleine placée sur le faîte du mur) interdisait le cheminement de l’ennemi sur l’enceinte.
G : Tour SURCHOUECette tour ,de forme, trapézoïdale, fût construite en 1412.suite à son comblement au milieu du XIXe siècle. Son nom rappelle la proximité de la rue Surchoue. Avant 1412, la défense n’était assurée que par un ouvrage appelé chaffaud, une construction en bois couronnant et surplombant le rempart. Son remplacement par une tour exigea l’utilisation de pierres provenant d’une carrière située au sud de la ville, au lieu-dit de Blanchefontaine. La toiture fut réalisée en pierres plates – ou laves – apportées depuis le village de Perrancey distant d’une dizaine de kilomètres.
H : Tour de NAVARRE et d’ORVALCet ouvrage est situé sur le champ de Navarre ayant appartenu aux comtes de Champagne, également rois de Navarre. Il s’agit de la tour d’artillerie la plus monumentale ; son diamètre de 28 mètres, sa hauteur de 20 mètres et sa vingtaine d’embrasures de tir réparties sur quatre niveaux en font un ouvrage hors du commun. Ses murs atteignant 7 mètres d’épaisseur protègent deux salles puissamment voûtées et casematées. L’artillerie de sa terrasse doit protéger le plateau en avant de la porte des Moulins.
Quasiment achevée en 1515, elle fut rehaussée de 2,5 mètres afin d’accroître la portée des canons installés sur sa terrasse. Cette transformation en cours de construction entraîna la pose d’un second niveau de gargouilles et la réalisation d’une nouvelle tour – la tour d’Orval – protégeant une rampe d’artillerie en spirale. Celle-ci pouvait acheminer les canons au sommet de la tour de Navarre à l’abri des tirs ennemis. En 1825, le Génie militaire transforma cette tour en poudrière. Une charpente conique fut alors construite afin de protéger les salles inférieures des infiltrations.
I : Porte des TERREAUXLa construction de cette porte a pour but d’éviter aux convois militaires la traversée du centre-ville. A cet effet, un boulevard de contournement fut aménagé jusqu’à la porte des Moulins. Cette porte à double issue comportait un double pont-levis permettant le franchissement du fossé. De type « à la Poncelet », du nom de son inventeur, il manœuvrait une lourde chaîne à maillons constituant le contrepoids. En relevant le tablier du pont, une longueur croissante de chaîne reposait au fond de la fosse et équilibrait ainsi les poids. Une partie de ces aménagements est encore visible. Le couronnement de mâchicoulis ajoute une note néo-médiévale à cet ouvrage.
J : Porte BOVELIEREElle fût créée au début du XIIIe siècle, lors de la première extension de l’enceinte fortifiée vers le sud. S’appuyant sur la tour Saint-Didier et imposant une entrée en chicane, celle-ci est pourvue d’un corps de garde et d’une échauguette d’angle. Sa porte monumentale est ornée d’une statue allégorique personnifiant la ville de Langres sous les traits d’une jeune femme armée. Cet accès doit sa dénomination au passage des animaux qui gagnaient la rue du même nom puis celle de la Boucherie, où ils étaient abattus et dépecés.
K : Tour SAINT DIDIERConstruite au début du XVè siècle, la tour Saint-Didier reste l’ouvrage fortifié médiéval le mieux conservé à Langres avec ses trois salles superposées, ses embrasures de tir et sa toiture. Elle est essentiellement destinée à défendre les abords immédiats de la porte Bovelière avec laquelle elle fait corps.
Sous l’Ancien Régime, le dernier étage servait de tribunal aux quatre capitaines à masse ayant à juger des délits commis sur le chemin de ronde. Tournée vers la vallée de la Bonnelle, une niche abrite la statue de saint Didier, évêque de Langres au milieu du IVe siècle et martyrisé, selon la légende, par les Vandales.
L : Arc GALLO-ROMAINBâti vers 20 avant J.-C. , une trentaine d’années après la conquête de la Gaule par Jules César, cet arc monumentalisait le principal accès d’Andematunnum (la Langres antique) du côté ouest. Orienté de telle manière que la voie venant de Reims pénètre directement dans la cité, c’est le plus ancien édifice langrois conservé. Inadapté à une mise en défense efficace, cet arc s’est trouvé incorporé dans les premières fortifications à la fin du IIIe siècle ; son double accès fut probablement condamné à la même époque, au profit de la porte de l’Hôtel de Ville. En raison de son angle saillant sur l’enceinte, il fut transformé en tour couverte, équipé d’un corps de garde et d’embrasures de tirs percées dans la frise.
M : Porte de l'HÔTEL de VILLECette porte située sur un éperon rocheux paraît consécutive à la fermeture de l’arc gallo-romain tout proche mais présentant de moindres dispositions défensives. Cette modification probablement opérée durant le haut Moyen-Age permis de mieux contrôler le chemin d’accès situé désormais au pied de l’enceinte.
Sitôt cette porte franchie, on accède directement au marché aux porcs et au marché aux blés Comme la plupart des autres portes langroises, la porte de l’Hôtel de Ville fut renforcée d’une barbacane au XVIe siècle. Construit en 1620, le corps de garde s’appuie sur de massives consoles du côté extérieur. Également à usage d’octroi, il témoigne de l’activité commerçante qui animait cette partie de la ville.– actuelles places de l’Hôtel-de-Ville et de Verdun.
N : Tour du PETIT-SAULTCette tour d’artillerie en forme de U avec ses flancs allongés est destinée à contrôler l’angle nord-ouest de l’enceinte et la route de Paris passant à ses pieds. Dotée d’énormes embrasures et de murs dont l’épaisseur atteint sept mètres, ses dispositions intérieures épousent la déclivité du terrain. Les deux salles aux voûtes puissantes sont reliées entre elles par un escalier monumental et supportent une vaste terrasse d’artillerie. Les parements extérieurs décorés de bossages et équipés de gargouilles viennent rehausser le relief et l’accroche esthétique de la tour. Profitant des travaux occasionnés par la construction d’un tel édifice, la Chambre de Ville obtint le creusement d’un puits public initialement pourvu d’une margelle. Naturellement défendue par des pentes abruptes, cette partie de l’enceinte ne requérait pas une telle surabondance de moyens.
Composition particulièrement habile, impressionnante et surdimensionnée, cet ouvrage met en scène la vocation militaire de Langres au début du XVIe siècle.
O : Porte LONGE-PORTEConstruite au 1er siècle avant J.-C. Devenu une porte après avoir été englobé dans les fortifications à la fin du IIIe siècle, cet ouvrage doit son nom, soit à sa longueur, soit à un roi légendaire dénommé Longo dont l’effigie se trouvait sur une console, côté ville.
Vers 1538, une barbacane fut aménagée en avant de la porte afin d’interdire une attaque frontale et de déployer des pièces d’artillerie destinées à flanquer l’enceinte nord. Conçu comme une sorte de sas en forme de chicane, cet ouvrage disposait d’une première porte équipée d’un pont-levis. Un nouveau corps de garde compléta ce dispositif en 1619.
P : Cathédrale SAINT MAMMES et PRESBYTERE (photo 2)Bâtie à partir de 1150 et achevée à la fin du siècle, la cathédrale Saint-Mammès est celle d’un vaste diocèse situé entre Champagne et Bourgogne. C’est le dernier grand édifice construit dans la lignée de l’abbatiale romane de Cluny édifiée à la fin du XIe siècle. Située au carrefour d’influences artistiques diverses, la cathédrale Saint-Mammès conjugue harmonieusement un décor et des volumes romans avec les premières innovations gothiques. L’emploi de la voûte sur croisées d’ogives, novateur dans la région, a permis de donner au vaisseau une largeur et un éclairage plus importants que dans les autres édifices clunisiens.
Q : Eglise SAINT MARTIN (Bastion de l'Ordre des Templiers)Attesté dès le XIe siècle, le prieuré de Saint-Martin s’est installé en dehors de l’enceinte urbaine. Il est à l’origine d’un quartier qui sera intégré dans l’enceinte du milieu du XIVe siècle. L’édifice actuel résulte de plusieurs campagnes de construction, échelonnées du XIIIe au XVIIIe siècle. De la première période datent le chœur et la plupart des travées de la nef.
De la fin de l’époque médiévale date la clef pendante de la travée centrale.