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| Lexique du Clergé | |
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Angelina Citoyenne
Nombre de messages : 225 Emploi : Conseillere du Peuple Date d'inscription : 21/08/2005
| Sujet: Lexique du Clergé Mar 23 Aoû 2005, 22:00 | |
| Un autel : table où l'on célèbre la messe. Le maître-autel, placé dans le chœur liturgique, est l'autel principal d'une église contenant plusieurs autels.
Un bas-relief : ouvrage de sculpture en faible saillie sur un fond uni.
Une burette : flacon destiné à contenir les saintes huiles, ou l'eau et le vin de la messe.
Le clergé séculier : l'ensemble des clercs, serviteurs de l'Église, est réparti en deux catégories : le clergé séculier (ex : un prêtre) et le clergé régulier. Le premier, par opposition au second, ne vit pas en communauté mais parmi les fidèles.
Le Concile de Trente : un concile rassemble les évêques de l'Église catholique pour statuer sur des questions de dogme, de morale ou de discipline. Le 22 mai 1542, Paul III convoque le concile universel dans la ville italienne de Trente qui ne se réunit que le 13 décembre 1545. Il va durer 18 ans avec 12 années d'interruption. Il s'agit de purifier l'Église tout en se démarquant des réformateurs protestants. Le Concile de Trente ouvre donc une période de retour à l'ordre, désignée par le terme de Réforme catholique ou Contre-Réforme.
Une crosse : bâton pastoral d'évêque ou d'abbé dont l'extrémité supérieure se recourbe en volute.
Un devant-d'autel ou antependium : parement couvrant la face de l'autel.
Un entablement : saillie qui surmonte une colonnade et comprend l'architrave, la frise et la corniche.
L'Eucharistie : sacrement essentiel du christianisme qui commémore et perpétue le sacrifice du Christ. Les espèces, le pain et le vin, contiennent selon la doctrine catholique substantiellement le corps, le sang, l'âme et la divinité du Christ.
Le Mal des Ardents : ou feu de saint Antoine. Maladie présentant les caractères de l'ergotisme, c'est-à-dire d'un empoisonnement par l'ergot de seigle (états convulsifs, gangrène, troubles psychiques).
Un manipule : bande d'étoffe que porte à l'avant-bras gauche le prêtre et les clercs pour la célébration de la messe.
Une mitre : haute coiffure triangulaire de cérémonie portée par les prélats et notamment par les évêques.
La production lavalloise : la richesse de la Mayenne fondée sur l'industrie toilière favorise l'essor des ateliers lavallois. Une première grande vague de retables est créée dans les années 1621-1640 et influence la production jusqu'au XVIIIe siècle. Les retables lavallois ont pour caractéristiques leur aspect monumental et leur structure architecturale, les matériaux utilisés (tuffeau, marbre aux couleurs variées) et la profusion d'ornements (statues, guirlandes, colonnes…).
Un putto : mot italien désignant de petits enfants nus et potelés, dépourvus d'ailes ; les angelots et les amours sont eux ailés.
Un retable principal / un retable secondaire : partie postérieure et décorée d'un autel qui surmonte verticalement la table (tabula de retro ou retro tabulam). Le retable principal se trouve dans le chœur de l'église et orne le maître-autel. Il se distingue des retables secondaires accompagnant les autels secondaires.
Un retablier : il s'agit d'un sculpteur ou d'un architecte qui réalise des retables. S'il est responsable de la fourniture des matériaux (marbre et tuffeau), c'est en revanche le commanditaire qui est souvent à l'origine du programme iconographique. Le retablier s'associe les compétences de sculpteurs et de peintres pour réaliser le retable.
Un tabernacle : petite armoire fermant à clé qui occupe le milieu de l'autel et contient le ciboire. Il est placé soit directement sur l'autel ou bien sur des gradins.
Une tiare : coiffure circulaire, entourée de trois couronnes que portait le pape dans certaines circonstances solennelles.
Abbaye cistercienne : monastère appartenant à l'ordre religieux dit cistercien parce que ses premiers moines se sont installés à Cîteaux en Bourgogne. Cet ordre est caractérisé par sa volonté de pauvreté, en réaction avec certains monastères bénédictins.
Abside : partie arrondie à la tête de la nef d'une église, derrière le chœur.
Bénédictin : ce qui se rapporte à l'ordre religieux fondé par saint Benoît (6e siècle) ; moine de l'ordre qui vit selon la règle écrite par saint Benoît.
Bible : ce livre est divisé en deux parties : la première, l'Ancien Testament comprend les livres écrits avant la venue de Jésus-Christ ; la deuxième, le Nouveau Testament, écrite après la mort du Christ, contient les quatres évangiles.
Canonisé : être déclaré saint, ou sainte, par l'Eglise.
Carême : période de quarante jours, entre le mardi gras et le jour de Pâques, au cours de laquelle l'église catholique recommandait de jeûner et de prier. Le Carême rappelle l'épisode au cours duquel Jésus a jeûné pendant quarante jours dans le désert.
Carton de tapisserie : les peintres donnent un dessin qui représente le sujet de la tapisserie ; cette maquette ou carton est agrandi aux dimensions de la tapisserie tissée par les ouvriers.
Chancelier : personne qui garde le sceau d'un seigneur, d'un évêque, d'un roi ou d'un empereur. Le sceau est une marque particulière que l'on imprime sur de la cire pour fermer une lettre ou pour authentifier un acte, comme le ferait une signature.
Chapiteau : élément saillant et généralement décoré au sommet d'une colonne.
Chœur : partie de la nef d'une église où se tient le clergé pendant les offices.
Clerc : homme d'Église, faisant partie du clergé pendant les offices.
Cloître : dans un couvent, à côté de l'église, sont construits les bâtiments d'habitation pour les moines (réfectoire, dortoir, bibliothèque...) ; les cloîtres sont les galeries de circulation entre ces bâtiments et l'église : les moines y lisent les textes sacrés et les prières.
Consécration : cérémonie officielle au cours de laquelle le pape ou l'évêque dédient à Dieu une nouvelle église et la placent sous l'invocation d'un saint patron.
Corporation : au Moyen Âge, les gens qui exerçaient un même métier se groupaient en corps, ou corporation, et rédigeaient des règles pour se protéger et être reconnus.
Croisés : ceux qui sont "marqués du signe de la croix" et qui se rendent comme pèlerins à Jérusalem, sur le tombeau du Christ. Au Moyen Âge, le pèlerinage devient une expédition militaire destinée à délivrer Jérusalem de l'occupation arabe islamique. Six croisades ont été organisées entre 1095 et 1291.
Crosse : bâton dont l'extrémité supérieure est recourbée. Elle permet d'identifier les abbés et les évêques.
Évangile : du grec, veut dire "bonne nouvelle". Les évangiles racontent l'histoire de Jésus et de son enseignement. Ils ont été écrits par 4 personnes vivant à l'époque de Jésus ou bien peu après. Les 4 évangélistes sont Jean, Marc, Matthieu et Luc.
Évêché : territoire défini par l'Eglise et dirigé par un évêque (du grec "qui surveille"). Aujourd'hui la chrétienté est toujours divisée en évêchés.
Grand schisme : longue période au 14e siècle où la Chrétienté est dirigée par deux papes, l'un résidant à Avignon, soutenu par la France et ses alliés, l'autre à Rome soutenu par l'empereur d'Allemagne.
Laïc, laïque : personne qui n'appartient pas au clergé.
Martyr : personne qui préfère mourir plutôt que d'abandonner sa religion. Le martyr tient souvent une palme (branche de palmier). Dans l'antiquité grecque, la palme était la récompense offerte aux athlètes vainqueurs. A l'époque chrétienne, la palme indique que le martyr a été vainqueur de la mort.
Pallium : écharpe de pourpre que portent l'empereur romain ou les personnages puissants.
Parchemin : peau de mouton, de chèvre, ou de veau ayant subi de nombreuses préparations pour que l'on puisse écrire dessus.
Passion : les souffrances et le supplice qui précédèrent la mort du Christ.
Patron, patronne, protecteur : on avait l'habitude de placer une église, un autel, une personne, sous la protection d'un saint, d'une sainte, de la Vierge (Notre-Dame).
Plaque d'autel, devant d'autel, antependium : l'autel est la table sur laquelle on célèbre la messe. Dans une église, il peut y avoir plusieurs autels. Celui qui est placé au centre de l'église est appelé autel majeur. Le devant de l'autel est parfois décoré avec des sculptures, des plaques de métal ou de somptueux tissus.
Plaque-boucle : élément en métal du costume qui permet d'attacher une ceinture. Dans les fouilles archéologiques, ces pièces de métal sont nombreuses car mieux conservées que les tissus ou les cuirs.
Plaque de reliure, plat de reliure : les livres étaient rares et longs à fabriquer. L'imprimerie n'avait pas été inventée. Il fallait donc les copier à la main sur de fines peaux de moutons (parchemin) ou de veau (vélin). On protégeait les livres avec des plaques en or, en argent, en cuivre doré et émaillé, ornées de pierres précieuses ou de plaques d'ivoire sculpté.
Pouvoir spirituel : pouvoir de l'église et de ses représentants (pape, évêque, prêtre) ; se dit en opposition au pouvoir temporel, i.e. de la société.
Règle monastique : les moines ou religieux vivent ensemble en suivant une règle écrite par le fondateur de l'ordre religieux. Plusieurs règles sont reconnues : celle de saint Benoît (bénédictin), celle de saint Augustin, celle de saint Dominique (règle dominicaine) sont les plus suivies.
Relique : les saints ont le pouvoir de guérir les malades ou les infirmes. Après la mort du saint, ses os et ses objets personnels conservent ce pouvoir. On appelle ces objets des reliques. On les garde dans des coffrets appelés châsses reliquaires. Ces coffrets ont souvent la forme d'une petite maison. Ils sont en métal précieux, et décorés.
Transept : une église est construite sur la forme d'une croix ; la nef représente le grand bras, le transept représente les petits bras. | |
| | | Angelina Citoyenne
Nombre de messages : 225 Emploi : Conseillere du Peuple Date d'inscription : 21/08/2005
| Sujet: Re: Lexique du Clergé Mar 23 Aoû 2005, 22:00 | |
| Abbé : Religieux qui dirige un monastère, il a le rang d'évêque dans le clergé régulier.
Abside : chapelle semi-circulaire fermant le chœur d'une église.
Arcatures : suite de petites arcades réelles ou simulées dans une construction. Les arcades sont dites aveugles quand elles ne sont pas munies de fenêtres.
Arc-en-ciel : pour la Bible (Genèse IX, 11) l'arc-en-ciel est le signe de Dieu indiquant que le déluge est terminé. Selon la parole de Dieu à Noé, il est aussi le signe de l'Alliance de la grâce universelle de patience et de bienveillance du Seigneur-Créateur avec toute l'humanité (Genèse IX : 8 et 5).
Adoptianisme : Hérésie soutenant que le Christ ne serait que le fils adoptif du Père. Né en Espagne au VIIIème siècle, l'adoptianisme fut combattu par Alcuin et Théodulf puis condamné par le concile de Francfort en 794.
l'Arche d'Alliance : Coffre en bois d'acacia qui contenait les Tables de la Loi (les dix commandements) données à Moïse par Yahvé au Mont Sinaï. Un dessin du premier restaurateur, M-T. Chrétien (1846) montre qu'à l'origine l'Arche de Germigny était décorée de carrés fleuris (et non pas dorée comme aujourd'hui) et était ouverte. Ce sujet est décrit dans un passage des "Libri carolini" dont Théodulf est l'auteur.
Arianisme (Ariens) : Arius, prêtre d'Alexandrie vers 320, enseignait une doctrine fondée sur la négation de la divinité du fils (Jésus) et donc de la trinité. Le concile de Nicée en 325 condamna l'arianisme, le concile de Constantinople en 381 réaffirma cette condamnation, mais l'hérésie subsista longtemps chez les Goths.
Basilique : Édifice civil à trois nefs chez les Romains et qui servait de tribunal ou de lieu de réunion. Elles furent utilisées par les Chrétiens comme premières églises. Voir le plan.
Capitulaire : Ordonnance (règlement écrit composé de plusieurs articles) émanant des souverains carolingiens.
Cerf : le cerf représente l'âme d'après le psaume XLII de David "comme une biche se penche sur des cours d'eau, ainsi mon âme penche vers toi, mon Dieu". De plus, le cerf passe pour chasser le serpent, symbole du diable, en le piétinant. Le cerf se protège du venin du serpent en buvant de l'eau vive de source (le chrétien se protège du péché en puisant dans la sainte écriture).
Clergé séculier : clerc (prêtre, curé, évêque) qui vit dans le "siècle", c'est-à-dire au contact des laïcs ( laïc : toute personne baptisée qui n'est pas clerc) Clergé régulier : religieux (moines, abbés) qui vivent dans un monastère ou une abbaye en suivant une règle (ex: la règle de St Benoît).
PAPE / Cardinaux Clergé régulier : Abbés - Moines Clergé séculier : Évêques - Curés
Concile : réunion d'évêques.
Corbie : Abbaye bénédictine (près d'Amiens) fondée en 657 par Sainte Bathilde, elle joua un rôle important sous Charlemagne (rôle politique et invention de l'écriture caroline).
Couronne : pour les chrétiens, la couronne désigne la majesté (du seigneur) mais elle souligne aussi le caractère supérieur de certains êtres tels que Marie (le couronnement de la vierge) qui apparaît avec une couronne de douze étoiles ou de douze pierres précieuses, ou les martyrs qui portent souvent la couronne dans les mains
Cul-de-four : voûte en quart de sphère d'une niche ou demi-coupole
Chrisme : le chrisme ou monogramme du Christ est depuis Constantin le symbole du christianisme : les lettres grecques I (iota) et X (chi) entrelacées sont les deux premières lettres de Jésus (Iesus) Christ. Elles sont généralement entourées d'un cercle ou d'un triple cercle (allusion à la trinité) ou encore de la couronne de la victoire. Le I de Iesus est souvent remplacé par la lettre grecque P (rho), la signification est alors les deux premières lettres du mot "CHRist", elles sont parfois combinées avec les lettres alpha et oméga (1ère et dernière lettres de l'alphabet grec) qui signifient : "Je suis l'alpha et l'oméga,)", c'est-à-dire, "le commencement et la fin". Ce signe, reproduit sur le labarum (drapeau de guerre) de Constantin, lui aurait permis de gagner la victoire sur Maxence en 312.
Entrelacs : éléments de décoration qui s'entrecroisent.
Etoiles : l'étoile est un symbole divin, elle appartient au royaume des cieux, au royaume de Dieu, au firmament qu'elle décore. La multitude des étoiles symbolise aussi l'innombrable descendance d'Abraham. L'étoile indique un phénomène céleste, divin, celle de Bethléem guide les rois Mages d'orient vers la crèche, on la représente le plus souvent avec huit branches.
Filioque : (du latin : "fils"), querelle religieuse entre les Latins et les Orientaux. Symbole que l'Église catholique a adopté à Nicée au VIIIème siècle par l'Espagne wisigothique. "le Saint-Esprit procède du père et du fils". La cour franque l'adopta à la fin du VIIIème siècle mais les Grecs le déclarèrent hérétique. Charlemagne essaya d'imposer le filioque à toute la chrétienté.
Gentil : Non-juif chez les Hébreux. Païen chez les premiers chrétiens.
Galgala (ou Gilgal) : montagne de Palestine (aujourd'hui : Djeldjulieh) entre le Jourdain et Jéricho. Premier sanctuaire des Israélites après l'entrée à Canaan (Josué, IV, 20).
Hiératique : (du grec "hieros" : sacré), qui concerne les choses sacrées, qui a les formes d'une tradition liturgique (religieuse). Une attitude hiératique : rigide, figée dans sa majesté.
Iconoclasme : (ou la querelle des images saintes). L'Empire byzantin se divise aux VIIIème et IXème siècles entre partisans et adversaires des images saintes : le peuple, les femmes, les impératrices (Irène et Théodora), entraînés par les moines, sont pour les images saintes (pour la représentation figurée du Christ, de la Vierge, des Saints), alors que les gens éclairés, les empereurs, l'épiscopat byzantin, l'armée, les rudes populations d'Asie Mineure sont iconoclastes (contre les images jugées idolâtres). Le péril politique, économique et social représenté par les moines, cet État dans l'État, explique l'hostilité des empereurs au culte des images. La querelle se termine par le triomphe des moines et des images (843). Les théologiens de Charlemagne ont une position mitigée, les images ne sont pas interdites mais il ne faut pas les vénérer et le symbole de la croix est maintenu. Théodulf est totalement contre le culte des images (attitude aniconique ou iconophobe) mais leur présence à Aix-la-Chapelle montre que l'accord n'était pas unanime dans l'Empire carolingien.
Imposte : pierre en saillie située à la partie haute du pied-droit d'une arcade et sur laquelle prend appui la retombée de l'arc.
Indulgence : grâce que fait l'Église en remettant partiellement ou totalement la peine des péchés contre des services rendus ou contre de l'argent (pour accéder plus facilement au paradis).
Layée : pierre dressée à la laye, petite hache dont le tranchant est dentelé (les coupes de laye forment des stries sur la pierre).
Litanies : (du grec "litania" pières), séries d'acclamations ou de supplications liturgiques adressées à Dieu ou aux Saints en certaines circonstances.
Louis le Pieux (ou le Débonnaire) 778-840 : Raban Maur, élève d'Alcuin et évêque de Fulda, puis archevêque de Mayence, dédia à Louis le Pieux un exemplaire de ses poèmes "De laudibus sanctae crucis". Louis le Pieux y est représenté sous les traits de Constantin, le modèle des empereurs chrétiens.
Manne : nourriture miraculeuse qui, d'après la Bible, tomba du ciel pour nourrir les Hébreux dans le désert.
Miniature : de "minium" rouge : lettre rouge tracée au minium pour orner le commencement des chapitres des manuscrits. Par extension : lettre ornementale de diverses couleurs. Ce mot prend aussi le sens de : petites peintures fines qui illustrent les manuscrits (ici, synonyme d'enluminure)
Missus dominicus ( pluriel : missi dominici), signifie en latin "envoyé du maître". Inspecteur envoyé par Charlemagne dans tous les comtés de l'Empire pour contrôler le travail des comtes en enquêtant auprès de la population.
Néophyte : (littéralement "nouveau rejeton") personne nouvellement convertie au christianisme.
Oratoire : Du latin "orare", prier, lieu destiné à la prière, petite chapelle.
Paon : le paon peut représenter plusieurs symboles. Pour les premiers chrétiens, il est considéré de façon bienveillante car sa chair passait pour être imputrescible comme le corps du christ au tombeau. La chute et la repousse de ses plumes au printemps était interprétée comme symbole de renouveau et de résurrection. Il faut donc voir le paon sur les mosaïques comme symbole d'immortalité. Selon une croyance populaire, le sang du paon passait aussi pour écarter les démons. Le paon a été souvent représenté sur les images de la Nativité. Deux paons buvant à une coupe indiquent la renaissance spirituelle et les ailes des anges sont souvent en plumes de paon. Plus tard, les Chrétiens verront dans le paon un symbole d'orgueil et de vanité.
Pallium : Ornement sacerdotal (religieux), constitué par une bande de laine blanche brodée de croix noires, qui se porte autour du cou comme un collier, l'une des extrémités pendant sur la poitrine, l'autre sur le dos. Le pape porte de droit le pallium, il peut accorder cet insigne aux archevêques et parfois à de simples évêques.
Palmier : le palmier est un arbre sacré pour les Chrétiens, on offrit des branches de palmiers à l'entrée du Christ à Jérusalem, le dimanche des Rameaux rappelle cet épisode. La palme est le signe de victoire pour les martyrs, la palme verte est symbole de paradis. En raison de la minceur de son tronc, de sa droiture et de la couronne luxuriante de son feuillage, le palmier est associé aux idées de victoire, d'ascension et de renaissance.
Patristique : partie de la théologie qui étudie la doctrine des Pères de l'Eglise.
Presbytarium ou presbytère : (du grec "presbyterium" : prêtre). Partie du sanctuaire réservée au clergé dans les anciennes basiliques, c'est l'espace entre la clôture du Chœur et l'autel.
Relique : fragment du corps ou objet ayant appartenu à un saint. Les fidèles les vénèrent car ils croient qu'en priant sur ses reliques, le saint peut intervenir en leur faveur auprès de Dieu (pour accéder au paradis).
Rinceaux : ornement en forme de branche recourbée.
Septimanie : (ou Gothie), elle tient son nom des sept villes principales qui s'y trouvaient. Région de la Gaule méridionale entre le Rhône, les Pyrénées et le Massif Central occupée par les Wisigoths. Prise par les Arabes en 719, elle fut conquise par Pépin le Bref en 759. Elle fut réunie à la France en 1229.
Sept sceaux : l'Apocalypse de St Jean, que seuls peuvent comprendre ceux qui ont reçu l'illumination nécessaire, est appelé "le livre des sept sceaux".
Stuc : Enduit qui, poli, imite le marbre. Le stuc est une sorte de mortier obtenu par le mélange d'un tiers de poussière de marbre ou de plâtre (qui remplace le sable) et de deux tiers de chaux blanche (ou de colle forte). Le liant obtenu permet d'imiter le marbre pour la dureté obtenue et son poli. Il a l'avantage d'offrir d'incomparables facilités de travail, il peut être modelé, moulé, ciselé, taillé, il peut s'adapter à toutes les formes architecturales : murs, encadrements, voûtes; mais, comme il supporte mal l'humidité il ne peut être utilisé à l'extérieur.
Scriptorium : (du latin scribere "écrire") atelier du monastère, en général bien éclairé et chauffé, où les moines recopient les manuscrits.
Transfiguration du Christ : Etat glorieux dans lequel Jésus Christ, accompagné de Moïse et d'Elie, apparut à trois de ses disciples (Pierre, Jean et Jacques) sur le mont Thabor. | |
| | | Angelina Citoyenne
Nombre de messages : 225 Emploi : Conseillere du Peuple Date d'inscription : 21/08/2005
| Sujet: Re: Lexique du Clergé Mar 23 Aoû 2005, 22:06 | |
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| | | Moile de Suzémont Visiteur
Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 23/08/2005
| Sujet: Re: Lexique du Clergé Mer 24 Aoû 2005, 00:03 | |
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| Sujet: Re: Lexique du Clergé | |
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